jeudi 30 juin 2016

Lecture du moment  
 Mini-chroniques sur mes dernières lectures

PAX tome 1 LES TÉNÈBRES AVANCENT


Un loup-garou, l'esprit d'un enfant mort, des spectres... autant de combattants acharnés, tirés des plus sombres légendes nordiques, qui sont prêts à détruire Mariefred et ses habitants.
Il faudra toute l'ingéniosité et le courage d'Alrik et de son frère Viggo, deux enfants placés en famille d'accueil, pour défendre la petite ville. Guidés par Magnar et Estrid et accompagnés par Iris, une jeune fille mystérieuse, Alrik et Viggo vont découvrir le sens du mot " confiance " et trouver petit à petit leur place, en se révélant à eux-mêmes.


MERCI À NETGALLEY ET AUX ÉDITIONS SLALOM POUR CE PARTENARIAT

   Pax est un roman jeunesse qui mélange habilement roman et illustrations de bande-dessinée. Un concept tout nouveau pour moi, mais que j’ai beaucoup aimé ! Cela nous aide à mieux imaginer les personnages, à plonger plus facilement dans l’univers créé par les auteurs… mais je sais que même sans cela, les auteurs n’auraient eu aucun mal à me prendre au piège de leur récit parce que l’histoire de ce premier tome est originale, prenante avec une ambiance assez sombre.
   Dès les premières pages, on s’attache à ces deux frères qui ont eu une vie assez difficile jusqu’à maintenant. Alrik, le grand frère, le protecteur, est plus sombre, plus colérique, plus effacé. Il est prêt à tout pour son petit frère et il est aussi extrêmement courageux. Viggo, est le petit frère espiègle, extraverti, qui ne connaît pas la peur et prend tout ce qui se passe comme un jeu. Tous les deux se retrouvent, un peu malgré eux, à devoir protéger la ville des forces du mal. Ils rencontrent Estrid et Magnar, les gardiens de la bibliothèque, qui vont les mettre à l’épreuve pour savoir si oui ou non les deux frères sont les héros qu’ils attendent.
  Il n’y a pas de temps mort dans le récit, les événements s’enchaînent rapidement, nous donnant envie de lire toujours un peu plus… jusqu’à ce qu’on arrive à la dernière page ! Si j’ai un point négatif à dire à propos du roman, c’est qu’il est trop court. Juste au moment où j’étais totalement plongée dans le récit, au moment où l’histoire commençait à être addictive : tout s’arrête. Et il faut attendre la suite. Pour moi, quelques centaines de pages de plus pour ce premier tome n’aurait pas été de refus, parce que même si on s’attache au quatuor que forment Estrid, Magnar, Alrik et Viggo, j’aurais aimé apprendre à les connaître d’avantage. D’un autre côté, je comprends que ce roman est destiné à la jeunesse et que pour les enfants, cette longueur est parfaite : pas assez long pour qu’ils se lassent, mais juste assez pour leur donner envie de lire la suite.
   Le tome 1 de la série Pax est un tome d’introduction à une série jeunesse qui me semble très prometteuse. C’est une belle surprise, un roman que je conseille aux jeunes qui aiment être effrayés… et aux adultes qui ont su garder le cœur jeune !    

lundi 27 juin 2016

Lecture du moment 
 Chroniques sur mes dernières lectures

THE LYING GAME tome 6 PAS VU PAS PRIS de Sara Shepard


ATTENTION ! SPOILER SUR LES AUTRES TOMES DE LA SÉRIE !

Emma va enfin découvrir qui a tué sa soeur Sutton. Le corps de cette dernière a été retrouvé. La police pense d'abord qu'il s'agit d'Emma. Celle-ci doit alors trouver le meurtrier au plus vite ou elle sera la première suspecte. Mais l'assassin va tout faire pour s'assurer qu'elle ne pourra rien révéler. Tension et suspens garantis pour cet grand final !


   J’ai chroniqué, il y a un petit moment de ça, le tome 1 et je reviens aujourd’hui après avoir lu le dernier livre de cette série. Pourquoi ne pas avoir donné mon avis sur chaque tome ? La raison est simple : mes avis auraient été très répétitifs, comme le sont malheureusement les romans. C’est pour moi le gros défaut de la série The Lying game : elle s’étire en longueur. Chaque tome est très semblable au précédent, ils sont tous construits de la même façon, si bien qu’on sait déjà ce qui va se passer. Emma découvre un nouvel indice qui lui fait soupçonner une nouvelle personne. Elle est effrayée dès que cette personne s’approche d’elle, même sans preuves véritables elle est persuadée que cette personne est coupable. Elle continue son enquête quand même… jusqu’à ce qu’à la fin, elle découvre encore un nouvel indice qui innocente celui ou celle qu’elle soupçonnait. Et cela se répète du premier au cinquième tome, toujours avec un coupable différent.
   Sauf dans ce dernier tome qui sort un peu du schéma convenu puisque la découverte du corps de Sutton amène enfin un souffle de renouveau. Les mensonges d’Emma sont enfin découverts et elle devra  faire face aux réactions de ceux qui sont devenus pour elle une famille, des amies. Elle devra affronter aussi des policiers méfiants qui la croient coupable du meurtre de sa jumelle. Elle aura bien sûr comme allié Ethan, qui est toujours là pour elle, mais elle trouvera aussi quelques alliés inattendus.
   Dans ce tome comme dans tous les tomes de la série, on se pose des tonnes de questions pendant notre lecture, on cherche à trouver le coupable, on essaie de discréditer nos soupçons… c’est vraiment la force de The Lying game : Emma nous entraîne avec elle dans son enquête, on est pris dans le roman à 110%. Même si les romans se ressemblent, ils sont tous très addictifs ! Dès qu’on en termine un, on veut en commencer un autre sans attendre pour connaître la suite. Malheureusement, cette fin qu’on attend depuis le premier tome n’a pas tout à fait été à la hauteur de mes attentes: je sais que certains lecteurs ont adoré, mais malheureusement, la personne que je soupçonne depuis le tout début  (même si j’espérais me tromper) est la coupable et ça m’a vraiment déçue. Surtout que l’explication est un peu brouillonne et pas très crédible.
   Malgré tout, j’ai fermé ce dernier tome avec un sourire aux lèvres, parce que j’ai trouvé la fin belle et touchante. Et ça m’a fait un pincement au cœur de devoir laisser Emma et Sutton. Une chose est certaine, je lirai d’autres séries de Sara Shepard !  



mercredi 22 juin 2016



CHRONIQUE COUP DE COEUR   
      Où ces romans qui me font vibrer... 


COEUR D'ACIER TOME 2 BRASIER de Brandon Sanderson

ATTENTION SPOILER SUR LE PREMIER TOME !

« JE M’APPELLE DAVID CHARLESTON. JE TUE LES GENS QUI ONT DES SUPERPOUVOIRS.»
Coeur d’Acier est mort et Newcago est libre. La disparition du tyran aurait dû rendre la vie plus simple, et pourtant David se pose des questions. Mais personne à Newcago ne peut lui offrir de réponses... C’est à Babylone Restaurée, autrefois Manhattan, gouvernée par la mystérieuse et tyrannique Épique Regalia, qu’il peut espérer les trouver. Se rendre dans une ville oppressée par un nouvel Épique despote est une entreprise délicate, mais David est décidé à courir le risque. Parce que tuer Coeur d’Acier a laissé un trou dans sa vie, à l’endroit où sa soif de vengeance se nichait autrefois. Ce manque a été comblé par une autre Épique : Brasier, que les Redresseurs ont un jour connue sous le nom de Megan. David est prêt à se lancer dans une quête plus dangereuse encore que son combat contre Coeur d’Acier pour la retrouver.


MERCI AUX ÉDITIONS PRÉLUDES ET À NETGALLEY POUR CE PARTENARIAT

   J’avais beaucoup aimé le premier tome de cette série, Cœur d’acier, que j’ai lu l’été dernier et j’étais impatiente de retrouver l’univers et les personnages. Oui, j’avais hâte de pouvoir lire la suite, mais je ne m’attendais pas à ça ! Ce deuxième opus est un coup en plein cœur et je dois vous l’avouer : je suis un petit peu amoureuse maintenant. Parce que je n’ai pas seulement eu un coup de cœur pour l’histoire, j’ai aussi eu un coup de foudre pour David, personnage qui porte tout le récit sur ses épaules. David, un personnage totalement unique, avec son intelligence, sa persévérance, son humour pourri, sa naïveté… conjugué avec son courage sans limite qui frôle parfois la folie, son impulsivité et sa détermination, ça donne un personnage hors norme particulièrement attachant.
   Dans ce tome, David se pose des questions. Maintenant qu’il sait que ce sont leurs pouvoirs qui corrompent les Épiques, ceux-ci ne sont plus les « grands méchants » qu’ils étaient pour lui : il s’interroge, il se demande pourquoi certains (peu nombreux) arrivent à résister et d’autre non. Tout n’est plus noir et blanc comme dans le premier tome et ça m’a plu ! David essaie aussi de trouver des explications, il essaie de mieux comprendre le fonctionnement des Épiques et il cherche des solutions pour vaincre cette corruption de l’esprit. Parce qu’avoir des Épiques dans leur camp les aiderait à remporter la victoire. Et parce qu’il veut croire que des Épiques peuvent être bons, il veut croire que Megan peut être dans son camp. Megan, personnage que l’on découvre mieux dans ce tome parce qu’elle montre à David celle qu’elle est vraiment… ou peut-être pas ! Le doute reste toujours là : se joue-t-elle de lui ou éprouve-t-elle de véritables sentiments ? Une chose est certaine, j’ai adoré tous les moments que David et elle passent ensemble. Grâce à l’humour de David et à la dureté de Megan, il n’y a rien de gnagnan ni de trop fleur bleu entre eux. Juste une relation qui m’a semblé authentique.  
   Mais il n’y a pas que de l’amour dans ce livre ! Bien au contraire, le gros du roman est centré sur l’action et sur les révélations. David, Prof et Tia partent pour Babilar, qui était avant appelé New-York, pour combattre une Épique puissante qui contrôle l’eau… dans une ville submergée ! Autant dire que la tâche n’a rien de facile parce que Regalia est rusée et bien entourée. Les batailles et les poursuites s’enchaînent, souvent parce que David se précipite au-devant des ennuis, pour notre plus grand plaisir ! Il n’y a aucun temps mort dans le roman et les pages semblent se tourner d’elles-mêmes jusqu’à la toute fin…  et on en redemande encore. J’attends la suite avec impatience !  
   En bref, ce deuxième tome de la série Cœur d’acier est intense et prenant, avec de l’action à couper le souffle, des retournements de situation surprenants, des révélations inattendues. Ajouter à cela une romance mignonne et pas trop envahissante, des personnages vrais qui évoluent beaucoup au fil des pages, et vous obtenez tout ce qu’il faut pour faire de ce roman une réussite totale, un gros coup de cœur !







mardi 21 juin 2016

Lecture du moment  
 Mini-chroniques sur mes dernières lectures 

LES SORCIÈRES DE SALERS tome 1 LE RENARD À NEUF QUEUES de Virginia Besson Robillard 



Sorah, Miriel et Hénora sont des soeurs un peu particulières. Sauvées du bûcher par leur oncle Jin, un génie, elles ont voyagé dans le temps jusqu'au XXI siècle. Depuis lors, elles occupent leur temps à résoudre des affaires mystérieuses, mais elles vont découvrir que leur fuite a bouleversé l'équilibre du monde magique. Contactées par Ryunin, un prince dragon, elles vont devoir l'aider à sauver son épouse, emprisonnée dans un livre de contes japonais. 

MERCI À LIVRADDICT, AU ÉDITION PUBLISHROOM ET À L'AUTEUR POUR CE PARTENARIAT 

    Un roman très court, mais qui nous plonge avec délice dans un univers original ! J’ai beaucoup aimé les Sorcières de Salers, j’ai passé un moment agréable en compagnie des trois sœurs sorcières et de leurs compagnons. Une chose est certaine : on ne s’ennuie pas avec Hénora, Miriel et Sorah, parce qu’elles semblent attirer les ennuis et les problèmes où qu’elles aillent ! Il n’y a donc aucun temps mort dans l’histoire ! Après seulement quelques pages, la quête des trois sœurs est lancée : elles vont devoir entrer dans un livre de conte japonais pour retrouver une princesse qui y est enfermée depuis des centaines d’année. Nous les suivons donc dans leur périple pendant lequel elles vont rencontrer différentes créatures issues du folklore japonais, certaines sont des alliés et se grefferont à leur quête, alors que d’autres cherchent à les éliminer. Elles devront faire preuve de courage et d’ingéniosité pour faire face à toutes les épreuves qui les mèneront à la princesse perdue.
    Heureusement pour elles, elles n’en manquent pas ! J’ai beaucoup aimé les personnages de Miriel et d’Hénora. Elles ont toutes deux leur personnalité et leur talent propre, mais elles se ressemblent beaucoup par certains côtés : elles sont fortes, déterminées, intelligentes, et elles savent tirer avantages de leurs pouvoirs. Sorah, la sœur la plus mystérieuse, reste d’avantage dans l’ombre. Je n’ai donc pas réussi à m’attacher à elle, mais c’est un personnage qui m’intrigue et que j’espère apprendre à mieux connaître dans la suite.
    Quant aux personnages secondaires, ils sont nombreux, parfois trop ! Parce qu’ils sont en si grand nombre et parce que le roman est centré sur la quête et les péripéties qui en découlent, l’auteur reste très en surface et j’ai eu l’impression de ne rien savoir d’eux, même ceux qui sont présents du début à la fin.  Petit plus tout de même pour Avicienne, le personnage secondaire qui m’a le plus charmé, grâce à son humour et son arrogance. J’ai déjà hâte de le retrouver dans la suite !
    En bref, le premier tome des Sorcières de Salers est une lecture sympathique et sans prise de tête (si ce n’est des mots japonais qui sont un peu déroutants au début) qui nous immerge dans un univers nouveau. Je lirai la suite avec grand plaisir ! 





jeudi 16 juin 2016


Lecture du moment 
 Chroniques sur mes dernières lectures

DEVIL CITY tome 1 de Jana Oliver



Piégeur de démon : un métier dangereux et exclusivement masculin. 
Pourtant, c'est la carrière qu'a choisi Riley Blackthorn. Dans un monde en ruines, démoli par des démons apparus à la surface de la terre, elle devra prouver à tous qu'elle est de la trempe des meilleurs. Ça tombe plutôt bien, les démons n'attendaient que ça.

    Il y a des livres qui nous charment dès la première page… et il y a aussi des personnages qu’on aime dès les premières lignes. Ça été le cas pour moi avec Riley, Beck, et Devil City. Le roman m’a conquise et tout m’a semblé réel : que ce soit l’univers ou les personnages, tout est plus vrai que nature. J’avais vraiment l’impression d’être dans ce monde qui ressemble au notre sauf qu’il est envahi par des démons et qu’on peut même y apercevoir quelques fois des anges, si on y regarde bien ! L’atmosphère est prenante et sombre, mais pas trop parce qu’il y a une lueur d’espoir : les piégeurs de démon sont là pour nous protéger. L’intrigue est plutôt légère et c’est pour moi la seule faiblesse du roman, la seule raison pour laquelle il n’est pas un coup de cœur ! Vu le résumé, je m’attendais à beaucoup d’action, des retournements de situation, de révélations. Il y a bien des batailles contre des démons, mais elles sont parsemés ici et là dans le roman alors que l’essentiel de l’histoire est centrée sur la vie de Riley et sur l’événement dramatique qu’elle vient de vivre (mais dont je ne dirai rien pour ne pas vous spoiler).
    Mais tout de même, l’auteur instaure une tension grandissante tout au long du roman, de petites révélations prennent de l’importance et nous font nous poser des tonnes de questions. Que se passe-t-il dans la ville ? Pourquoi les démons sont-ils plus nombreux qu’ailleurs ? Pourquoi semblent-ils plus intelligents qu’avant ? Il se passe clairement quelque chose de mystérieux autour de Riley et on a envie de découvrir ce que c’est !
    Malgré une intrigue un peu moins palpitante que je ne l’aurais voulu, j’ai adoré Devil City, particulièrement à cause de ces personnages. Je me suis beaucoup attachée aux deux personnages principaux. Riley, jeune fille qui veut devenir la première chasseuse de démon, comme son père. Elle est forte, déterminée, courageuse, mais elle a aussi beaucoup d’humour, ce qui donne une touche de légèreté à l’ensemble. Elle peut aussi se montrer bornée, impulsive et imprudente.  Beck, l’apprenti du père de Riley, est plus difficile à cerner tant il est mystérieux, mais il est aussi courageux et loyal et lorsqu’il laisse tomber le masque, il est gentil et attentionné. Riley et lui ne s’entendent pas très bien, parce que Riley a eu le béguin pour lui plus jeune, mais ils forment une équipe que j’ai beaucoup aimée ! Leurs sentiments évoluent au cours du roman, de façon crédible, mais sans que cela prenne trop de place. J’ai vraiment hâte de lire la suite pour voir où tout cela va mener. Quant aux autres personnages, il y en a pour tous les goûts ! Ils apportent tous leur petit quelque chose, même ceux qui sont détestables, mais la plupart sont très attachants. Que ce soit Simon, le béguin de Riley, Pau, son père, ou Peter son meilleur ami, je les ai tous aimé !
    En bref, le tome 1 de Devil City est un roman intéressant et prenant et ce, malgré une intrigue un peu plus faible. Par contre, j’ai appris après avoir lu que la série n’a pas été traduite au complet ! L Pas grave, je lirai tout de même le deuxième tome pour connaître au moins un peu de la suite des aventures de Riley et Beck.
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dimanche 12 juin 2016

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 Chroniques sur mes dernières lectures



WATERFIRE SAGA tome 1 DEEP BLUE  de Jennifer Connelly


Couverture de Waterfire Saga, tome 1 : Deep Blue

Au fin fond de l’océan, dans un monde pas si différent du nôtre, vit le peuple mer. Plusieurs communautés se partagent les eaux du monde entier, certaines en bonne entente, d’autres en conflit déclaré. Lorsque la princesse Serafina s’éveille au matin de ses fiançailles, sa première préoccupation devrait être de plaire au beau prince Mahdi, son promis. Pourtant, Serafina est hantée par un cauchemar lui annonçant le retour d’une ancienne malédiction. Ses sombres prémonitions se confirment quand un assassin frappe sa mère, la reine Isabella, d’une flèche empoisonnée. Serafina doit alors découvrir qui a commandité ce meurtre afin d’empêcher les communautés mers de s’entredéchirer dans une guerre impitoyable. Aidée par cinq amies issues de mers exotiques, elle mettra au jour une conspiration qui dépasse leurs pires craintes.

   Deep Blue est une lecture agréable et malgré quelques faiblesses, c’est un roman fascinant et envoûtant ! C’est le premier livre de sirènes que je lis qui se passe entièrement sous l’océan (habituellement, ce sont des sirènes qui viennent sur la terre) et j’ai adoré ! Oui, j’ai tout aimé de l’univers du roman : tous les objets du quotidien, le chant magique, l’histoire des royaumes sous-marins et le lien avec la célèbre Atlantis, chaque petit détail avait été pensé par l’auteur.  Serafina évolue dans un monde complet et complexe que j’ai eu beaucoup de plaisir à découvrir.
   Serafina est un personnage attachant, aussi complexe que l’est son monde ! Elle a été élevée pour devenir reine de son royaume. Elle est intelligente, courageuse, juste… mais elle a aussi un côté aventurier qu’elle ne peut malheureusement pas laisser aller vu sa position et ce qu’on lui demande. Elle a aussi un grand manque de confiance en elle, elle ne se voit pas prendre la suite de sa mère un jour, elle ne se croit pas capable de supporter la responsabilité d’un royaume entier. Elle a une seule véritable amie, Neela, qui est aussi une princesse et qui tiendra un rôle important dans l’histoire. Si j’ai bien aimé l’amie de Serafina, tous les autres personnages secondaires restent trop en second plan pour qu’on puisse s’attacher à eux. Et c’est bien dommage parce qu’il y en a plusieurs qui sont très intéressants ! Je pense par exemple à Mhadi, le prince que Serafina est supposée épouser, Yazeed le frère de Neela ou Blue, un garçon qui vient en aide aux filles à un moment critique, ce sont tous des personnages que j’aurais aimé apprendre à connaître d’avantage. Même les autres sirènes qui font partie de la quête restent dans l’ombre.
   Quant à l’intrigue, elle démarre assez rapidement et Serafina se retrouve en fuite avec son amie Neela, poursuivie toutes les deux par les ennemis de son royaume. Le roman a un bon rythme, on ne s’ennuie à aucun moment parce que chaque fois que la situation semble se calmer, un événement vient tout bouleverser. Si j’ai une chose à reprocher, c’est que l’intrigue est un peu simpliste, même pour un roman young adult. Aucune révélation ne m’a surprise et je suis même certaine d’avoir deviné plusieurs révélations qui seront faits seulement dans le deuxième tome !
   J’ai tout de même passé un bon moment de lecture avec Deep Blue, le monde et le personnage de Serafina m’ayant suffisamment conquise pour que je ressorte avec un sentiment positif sur le roman. Et avec une fin aussi abrupte, on ne peut qu’avoir envie de lire la suite rapidement !

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lundi 6 juin 2016




CHRONIQUE COUP DE COEUR   
      Où ces romans qui me font vibrer... 



LE NOIR EST MA COULEUR tome 5 LE PIÈGE d'Olivier Gay






ATTENTION SPOILER SUR LES 4 PREMIERS TOMES

Manon et Alexandre ont atteint le repaire des Mages Noirs auprès desquels la jeune fille espère trouver des réponses à son pouvoir. Un pouvoir toujours plus sombre, toujours plus puissant.
De nouveaux alliés pourraient les aider à percer le secret qui pèse sur elle, mais personne n'est à l'abri de la trahison.
Le piège ne va-t-il pas se refermer sur eux ?
Résisteront-ils aux forces qui tentent de les séparer ?


   Oui, la série Le noir est ma couleur est déjà terminée ! Moi qui avais si hâte de lire cet ultime tome, je dois avouer que maintenant je regrette de l’avoir lu si rapidement et de devoir déjà dire adieux à Manon et Alexandre. J’aurais pris encore quelques tomes, dix ou douze peut-être, en compagnie de ce duo tellement attachant ! Et moi qui suis assez difficile sur les derniers tomes (parce qu’étant la toute fin, ils se doivent d’être une explosion d’actions, d’émotions et de révélations), je n’ai pas été déçue par ce cinquième tome.
   Dès le début, on retrouve nos deux personnages qui se trouvent dans les ennuis jusqu’au cou. Ils se sont tournés vers les mages noirs pour venir en aide à Manon, mais était-ce vraiment une bonne idée ? C’est difficile d’écrire une chronique sans rien spolier de l’intrigue de ce cinquième tome, mais je peux vous dire que Manon et Alexandre devront affronter des situations périlleuses (comme d’habitude) dont ils ne pourront se sortir que grâce à l’intelligence et la magie de Manon, et la force et la ténacité d’Alexandre. Je l’ai déjà dit, mais ensemble ils forment une équipe qui fonctionne, une équipe qui semble indestructible tant les forces de l’un comblent les faiblesses de l’autre, et ils ne cessent de s’influencer positivement. Il faut avouer qu’ils sont assez loin maintenant des personnages que nous avons rencontrés au début du premier tome ! Oui, ils forment une équipe qui fonctionne, mais cette fois, ils ne seront plus seuls : ils vont trouver des alliés inattendus et puissants. Des alliés qui sont dangereux et imprévisibles aussi.
   Il y a donc tout ce qui faut dans ce tome pour en faire une fin à la hauteur des autres tomes : de l’action, des révélations sur la magie, de l’humour (merci Alexandre), de l’amour, des personnages attachants… et l’épilogue du point de vue de Manon, qui ne fait que quelques lignes est tout simplement parfait. Il m’a fait rire aux éclats ! Si j’ai une chose à reprocher au roman, c’est qu’il est trop court. J’aurais pris beaucoup plus de pages, beaucoup plus de moments encore avec Alexandre et Manon ! Heureusement, la postface de l’auteur laisse penser qu’il reprendra ses personnages et son univers dans une nouvelle série. Ça me met un peu de baume au cœur et c’est certain, je vais surveiller les prochaines sorties de l’auteur. Et aussi me mettre à son autre série déjà parue même si elle est dans un genre différent. Bref, si vous ne l’aviez pas encore compris, Le noir est ma couleur est une série à découvrir. Une série fantastique drôle, fraîche et sympathique que j’ai eu un immense plaisir à lire !



vendredi 3 juin 2016



Lecture du moment 
 Mini-chroniques sur mes dernières lectures  


DREAMOLOGY de Lucy Keating



Depuis son enfance, Alice mène une double vie. La vie réelle, où elle habite avec son père... et sa vie en rêves!
Toutes ses nuits sont peuplées d'aventures extraordinaires, de voyages, de rencontres, et surtout d'un garçon de son âge: Max. Au fils des années, ils sont tombés fous amoureux et Alice ne pense qu'à se coucher le soir pour le retrouver.
Mais le jour de sa rentrée au lycée, Alice voit Max.
En chaire et en os.

Le garçon de ses nuits existerait-il vraiment ?

  Dreamology est une belle surprise, un livre jeunesse comme je les aime avec en plus, une petite touche d’originalité et de magie. Je suis tombée sous le charme du personnage d’Alice, attachante, drôle et un peu loufoque, qui vit dans le monde des rêves. J’ai adoré suivre l’évolution de sa relation particulière avec Max, un garçon qu’elle connaît depuis des années… mais seulement dans ses rêves ! L’auteur arrive à nous faire ressentir toutes les émotions d’Alice alors on rêve avec elle, on pleure avec elle, on espère avec elle. On découvre le Max de la réalité, qui est semblable mais en même temps tellement différent de celui des rêves, et on apprend à l’aimer encore plus ! Max est un personnage complexe, sa personnalité est en totale dualité : il cache son côté un peu fou et aventurier sous une façade calme et sérieuse, celle d’un garçon premier de classe à qui tout réussit. Alice fait ressortir ce qui se cache sous la surface, alors que lui est là pour la tempérer. La romance entre eux est amenée avec beaucoup de douceur et de tendresse, elle donne envie de sourire et de rêver.  
  Mais ce qui rend ce roman unique et original, c’est tout ce qui touche le monde des rêves. Pourquoi Alice et Max rêvent-ils l’un de l’autre ? Pourquoi Alice a-t-elle des visions de ses rêves avec la réalité ? Et est-ce que cela a un lien avec les cauchemars qu’elle faisait enfant ?  On a dans le roman une intrigue intéressante et mystérieuse entourant les songes d’Alice et Max et je dois avouer que je ne m’y attendais pas !
   Ajouter à tout cela des personnages secondaires drôles et attachants (gros coups de cœur pour Oliver qui m’a fait éclater de rire à plusieurs reprises), des situations familiales complexes, des rêves aussi loufoques que peut l’être Alice… et vous aurez une romance jeunesse fraîche et sympathique, parfaite pour une lecture d’été !