Chroniques sur mes dernières lectures
CHRONIQUE COUP DE COEUR
Où ces romans qui me font vibrer...
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LA PASSE-MIROIR livre 1 LES FIANCÉS DE L'HIVER de Christelle Dabos
Sous son écharpe élimée et ses lunettes de myope, Ophélie cache des dons singuliers : elle peut lire le passé des objets et traverser les miroirs. Elle vit paisiblement sur l'arche d'Anima quand on la fiance à Thorn, du puissant clan des Dragons. La jeune fille doit quitter sa famille et le suivre à la citadelle, capitale flottante du Pôle. A quelle fin a-t-elle été choisie ? Pourquoi doit-elle dissimuler sa véritable identité ? Sans le savoir, Ophélie devient le jouet d'un complot mortel.
Un de mes premiers coup de Coeur de 2016 ! :) J'ai lu tellement d'avis positifs sur ce roman avant de le lire que mes attentes étaient grandes et maintenant que je l'ai terminé, je peux dire que chaque louange était mérité ! Dès les premières pages, l'auteur a réussi à me faire entrer dans son univers où le monde a éclaté, se trouvant séparé en plusieurs morceaux, où les gens ont des pouvoirs qui sortent de l'ordinaire et où les objets ont une conscience qui leur sont propres. Un monde original et intéressant... j'irais même jusqu'à dire fascinant.
Ophélie est une héroïne attachante: discrète, solitaire, un peu rat de bibliothèque. Elle se révèle finalement maligne et pleine de caractère ! Je l'ai adoré et j'ai aimé aussi chaque personnage secondaire que l'on rencontre au cours de l'histoire. Même les personnages les plus détestables finissent par être attachants ! Je pense par exemple à la tante Berenilde, qui montre plusieurs visages dont l'un est particulièrement cruel... et bien oui, même elle, je l'aime et j'ai hâte de la retrouver ! Mais le personnage qui m'a le plus charmé, c'est Thorn et ce, dès sa première apparition où il se montre pourtant brusque, impoli et peu bavard. Mais dès cet instant, j'ai senti qu'il y avait plus sous le vernis et j'ai aimé découvrir sa personnalité petit à petit au cours du roman. La relation entre Ophélie et Thorn m'a captivé et j`'attendais avec impatience les moments où ils seraient enfin réunis ! Et lorsque c'était le cas, je dévorais ces quelques pages avec délice. J'aime bien la direction que prend l'auteur avec ce "couple"... et j'ai envie de lire la suite immédiatement pour découvrir ce qu'elle leur réserve !
Au niveau de l'intrigue elle-même, elle n'est pas des plus mouvementée, mais il y a quand même assez de mystère et de complots pour retenir notre intérêt. Il faut tout de même dire que le roman est plutôt axé sur la découverte de ce monde tout nouveau dans lequel Ophélie doit apprendre à évoluer, un monde où elle n'est pas du tout en sécurité et où elle ne sait pas à qui elle peut se fier. Je me répète, mais j'ai vraiment adoré suivre ses aventures. Et vu que comme le personnage évolue entre la première et la dernière page, je suis persuadée que le tome 2 doit être encore meilleur que celui-ci ! Un roman de fantasy jeunesse à découvrir absolument !
Quelques extraits, pour vous donner encore plus envie de le lire ;)
Discussion entre Ophélie et son oncle:
– Tu ne payes pas de mine comme ça, fille. Tu te caches derrière tes cheveux, derrière tes lunettes, derrière tes murmures. De toute la portée de ta mère, tu es celle qui n’a jamais versé une larme, jamais braillé, et pourtant je peux te jurer que tu es bien celle qui a collectionné le plus de bêtises.
– Vous exagérez, mon oncle.
– Depuis ta naissance, tu n’as jamais cessé de te faire mal, de te tromper, de te casser la figure, de te coincer les doigts, de te perdre…, poursuivit-il sur sa lancée avec de grandes gesticulations. Je te raconte pas le sang d’encre, on a longtemps cru que tu finirais un jour par succomber à l’une de tes innombrables boulettes ! « Mam’zelle Fonce-dans-le-Mur », qu’on t’appelait. Écoute-moi bien, fille... (Le grand-oncle s’agenouilla douloureusement au pied du lit où Ophélie était restée avachie, ses pieds noyés au fond de ses bottes délacées. Il lui saisit les coudes et la ballotta, comme pour mieux imprimer chaque syllabe dans sa mémoire.) Tu es la personnalité la plus forte de la famille, ma petite. Oublie ce que je t’ai dit la dernière fois. Je te prédis que la volonté de ton mari se brisera sur la tienne.
Thorn et Ophélie:
– Je ne saisis pas bien lequel de mes avertissements vous a échappé.
– Vos avertissements, ce n’étaient que des mots pour moi. J’ai besoin de voir votre monde de mes yeux.
Ophélie s’était levée de sa chaise pour essayer de lui parler en face, mais c’était impossible avec ce cou coincé devant un homme aussi grand. Elle avait à présent une vue imprenable sur la montre à gousset de Thorn, dont la chaîne pendait à l’uniforme.
– Avec la complicité de qui êtes-vous sortie ?
– De votre porte arrière. Je l’ai apprivoisée.
Quelques extraits, pour vous donner encore plus envie de le lire ;)
Discussion entre Ophélie et son oncle:
– Tu ne payes pas de mine comme ça, fille. Tu te caches derrière tes cheveux, derrière tes lunettes, derrière tes murmures. De toute la portée de ta mère, tu es celle qui n’a jamais versé une larme, jamais braillé, et pourtant je peux te jurer que tu es bien celle qui a collectionné le plus de bêtises.
– Vous exagérez, mon oncle.
– Depuis ta naissance, tu n’as jamais cessé de te faire mal, de te tromper, de te casser la figure, de te coincer les doigts, de te perdre…, poursuivit-il sur sa lancée avec de grandes gesticulations. Je te raconte pas le sang d’encre, on a longtemps cru que tu finirais un jour par succomber à l’une de tes innombrables boulettes ! « Mam’zelle Fonce-dans-le-Mur », qu’on t’appelait. Écoute-moi bien, fille... (Le grand-oncle s’agenouilla douloureusement au pied du lit où Ophélie était restée avachie, ses pieds noyés au fond de ses bottes délacées. Il lui saisit les coudes et la ballotta, comme pour mieux imprimer chaque syllabe dans sa mémoire.) Tu es la personnalité la plus forte de la famille, ma petite. Oublie ce que je t’ai dit la dernière fois. Je te prédis que la volonté de ton mari se brisera sur la tienne.
Thorn et Ophélie:
– Je ne saisis pas bien lequel de mes avertissements vous a échappé.
– Vos avertissements, ce n’étaient que des mots pour moi. J’ai besoin de voir votre monde de mes yeux.
Ophélie s’était levée de sa chaise pour essayer de lui parler en face, mais c’était impossible avec ce cou coincé devant un homme aussi grand. Elle avait à présent une vue imprenable sur la montre à gousset de Thorn, dont la chaîne pendait à l’uniforme.
– Avec la complicité de qui êtes-vous sortie ?
– De votre porte arrière. Je l’ai apprivoisée.
Note: Ce roman a été lu dans le cadre du challenge Littérature de l'imaginaire sur Livraddict et du Challenge jeunesse/young adult de Multi et ses livres
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