lundi 29 août 2016

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LES LARMES ROUGES tome 3 QUINTESSENCE de Georgia Caldera


« La clé du pouvoir se cache dans le sang. »
Alors que la relation d'Henri et Cornélia connaissait enfin une accalmie après les épreuves, l'arrivée surprise d'un fantôme du passé fait voler en éclats toutes leurs certitudes. Ces retrouvailles peuvent-elles être encore plus dangereuses que le Roi Sombre lui-même ?


   Peut-être est-ce moi qui en attends toujours trop des derniers tomes d’une série, mais cela arrive souvent que le livre ultime d’une saga que j’ai aimé me déçoit. Ça été le cas avec Quintessence qui n’a malheureusement pas été à la hauteur de mes attentes. En fait, j’ai trouvé le début long, long, très long… Pour tout dire, il ne se passe rien d’intéressant pendant plus de 300 pages ! Et si je n’avais pas autant aimé les deux premiers tomes, j’aurais abandonné celui-ci assez rapidement. Mais je voulais absolument connaître le fin mot de l’histoire, et je me disais : bientôt. Bientôt, ça va commencer à être passionnant ! Pendant toute cette première partie, il n’y a qu’un élément un tantinet intéressant et c’est l’évolution de la relation entre Henri et Cornélia, relation qui change beaucoup à cause du retour d’un fantôme du passé (dont je tairais le nom même si nous savons tous de qui il s’agit). Sinon, j’ai eu l’impression que le reste de l’histoire était totalement inutile et surtout répétitive : Cornélia utilisait ses pouvoirs, elle tombait dans les vapes, Henri la ramenait grâce à son sang. Et ça recommençait encore. Et encore.
   Cela a pris ce qui m’a semblé une éternité, mais j’ai fini par être happée par le récit, par l’ambiance sombre et particulière du roman. Et à partir de ce moment, j’ai adoré ma lecture ! La présence du roi sombre devient de plus en plus menaçante… et Henri et Cornélia doivent trouver le moyen d’éliminer un vampire en apparence immortel. Les rebondissements s’enchaînent, les retournements de situation aussi et j’ai été surprise par les choix de l’auteur à quelques reprises, ce qui ne m’arrive pas souvent. J’ai particulièrement apprécié en apprendre plus sur le roi sombre : c’était captivant d’avoir un aperçu de son passé, de sa personnalité, de sa relation avec Henri. Et au final, j’en suis presque venue à… l’apprécier. Oui, c’est le méchant de l’histoire, mais après ce tome, on comprend mieux comment et pourquoi il est devenu ainsi et je me suis prise de compassion pour lui.
   On en apprend aussi plus sur Henri, un personnage tellement complexe ! C’est un vampire froid, cruel, rigide… mais aussi tellement humain. Et dans ce tome, on découvre encore plus ce côté de sa personnalité, ce qui ne m’a fait que l’apprécier d’avantage. Quant à Cornélia, elle est beaucoup plus forte dans ce tome, beaucoup moins pleurnicharde, mais elle est tout de même une tête brûlée qui ne réfléchit pas aux conséquences avant d’agir et qui en plus, est parfois assez arrogante. Pour moi, les seules choses qui la « sauve », ce sont son courage et son amour fort et vrai pour Henri.   
   En bref, Quintessence est un dernier tome qui met 300 pages avant de prendre son envol. Mais une fois fait, c’est un roman qui clôture bien une saga différente et passionnante sur les vampires.


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