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LES BRUMES D'AVALLACH de Marah Wolf

Après le décès de sa mère, Emma, dix-sept ans, quitte les États-Unis pour rejoindre la seule famille qui lui reste sur la petite île de Skye en Écosse. Là-bas, elle rencontre Calum, un étrange jeune homme. Tour à tour prévenant et glacial, il semble cacher un secret inavouable. Ce que l’adolescente ignore, c’est qu’en se rapprochant de lui elle les met tous les deux en danger de mort.
Emma découvrira que les légendes des brumeux Highlands sont plus réelles et dangereuses qu’elle ne l’aurait imaginé. Et qu’avec Calum ils sont peut-être le dernier espoir de deux mondes que tout oppose.

   Ce roman est une petite déception. J’avais envie de le lire depuis un moment, mais j’en sors avec un avis assez mitigé et ce, même si la finale du roman remonte le niveau. Pourquoi est-ce que je n’ai pas aimé ? C’est assez facile à expliquer et ça tient en un mot : la romance. Je n’y ai pas du tout cru à cette histoire entre Emma et Calum et comme elle est au centre de l’intrigue, le roman part tout de suite avec plusieurs points en moins ! Non seulement je n’ai pas cru aux sentiments des deux personnages, mais en plus, je ne comprenais pas l’intérêt d’Emma pour Cal alors qu’il se montre froid et désagréable au début de roman. À aucun moment avant qu’ils se rapprochent, il ne pose un geste qui pourrait le racheter un peu. En plus, Emma apprend très peu à le connaître, ce qui fait que nous aussi. Quand elle pense à lui, elle ne pense qu’à son physique et à ce qu’il lui fait ressentir, ce qui est plus qu’agaçant. En fait, j’ai trouvé que cette romance réunissait tous les ingrédients négatifs des autres romans du genre.

   Heureusement, l’histoire devient plus intéressante lorsque le côté fantastique prend sa place et que l’intrigue devient aussi importante que la romance. Parce que tout n’est pas à jeter dans ce livre : j’ai bien apprécié la mythologie que l’auteur a choisi d’exploiter. Je ne connaissais pas ces légendes d’Écosse, ce qui apporte un (petit) vent de fraîcheur et de nouveauté au roman. Mais ce que j’ai le plus apprécié, c’est de ne pas savoir ce qu’était Calum avant la révélation. Habituellement dans ce genre de roman, on comprend très rapidement ce que cache le personnage qui n’est pas humain… mais cette fois, je n’étais certaine de rien. Je me posais des questions, émettais des hypothèses, et ça m’a beaucoup plu.

   En bref, un roman que je n’ai pas détesté, mais que je n’ai pas particulièrement aimé non plus. Je suis persuadée que la suite est sûrement plus intéressante que ce premier tome, mais malheureusement, elle n’a pas encore été traduite en français (et je ne suis pas certaine qu’elle le soit). Si vous voulez lire une romance fantastique jeunesse, je vous conseille de choisir un autre roman. Il y en a des tonnes qui sont bien mieux que celui-ci !